Injection du Carburant : Fonctionnement, Nettoyage, Tous savoir.

Pour être complet, il faut parler du circuit d’injection, sous entendu de l’injection (l’introduction) d’un carburant dans un moteur jusqu’à la combustion.
Tout commence par le circuit d’alimentation carburant qui commence au réservoir pour permettre de stocker le carburant. Une pompe d’alimentation va acheminer le carburant vers la pompe d’injection au travers d’un filtre, là où commence véritablement le circuit d’injection. La pompe à air du moteur inventé par Rudolph DIESEL ne supportait pas les grandes vitesses. C’est Robert BOSCH qui inventera vers 1925 la pompe à injection permettant d’atteindre des régimes moteurs plus élevés sans problème.

La fonction du circuit d’injection est de doser et de distribuer le carburant filtré selon la charge du moteur souhaitée en fonction de la vitesse recherchée. Le carburant sera introduit, puis pulvérisé dans les cylindres. Cette répartition et cette pulvérisation doit être la meilleure et la plus équilibrée possible pour apporter au moteur le meilleur rendement possible.
L’injection classique est en circuit de pression moyenne entre cent et deux cent bars de pression. Puis est apparue l’injection HP pour haute pression entre 1600 et 2000 bars de pression avec injecteurs en rampe commune (common rail) ou injecteurs pompe en individuels, commandés par calculateur.

Il y a enfin le circuit de retour par lequel le carburant non brûlé retourne, plus chaud, vers le réservoir.

Ces circuits voient passer à chaque heure de fonctionnement du moteur plusieurs litres de carburant plus ou moins propre, issu d’une citerne elle-même plus ou moins nettoyée.
Sur les anciennes motorisations, on avait l’habitude de penser qu’elles pouvaient tout avaler comme carburant sans que cela ne semble les gêner en rien. Aujourd’hui, et particulièrement bien sûr pour les injections à haute pression, le carburant doit être le plus adapté possible. La combustion d’un carburant n’est jamais parfaite et les imbrûlés se déposent dans les circuits d’alimentation et d’injection. Et c’est au niveau des éléments de l’injection que ces dépôts de suie carbonée, de calamine et autres résidus post-combustion, posent problème.
On connait tous l’adage populaire : « mieux vaut prévenir que guérir ». Il peut s’appliquer aussi à certains problèmes que rencontrent nos moteurs, tous nos moteurs : moteurs automobiles, moteurs de bateaux, moteurs de tondeuses, moteurs de chaudières fioul, etc …

 
A moins d’un défaut de fabrication dont on se rend vite compte (changement, garantie …) ou d’un accident venant de l’extérieur (choc), tout incident et problème vient invariablement de deux sources : l’usure logique dûe aux heures de fonctionnement ou la qualité du carburant utilisé. Rien d’autre.

Contre l’usure due au temps (pour ne pas dire l’usure du temps) il n’a y a pas grand-chose à faire sinon un peu d’entretien et de maintenance (pour nous, ça s’appelle la médecine, le sport et la chirurgie esthétique, mais sans abus !).

Pour la qualité du carburant que vous utilisez pour alimenter votre moteur, vous pouvez agir de façon beaucoup plus significative. Nous ne pouvons pas élaborer nous-mêmes notre gasoil ou notre fioul domestique et devons nous en remettre aux pétroliers qui nous proposent des carburants selon nous insuffisamment compatibles avec les nouvelles technologies de plus en plus sophistiquées et fragiles que nous proposent leurs Collègues constructeurs. Mais une fois acheté ce carburant, nous pouvons l’améliorer de manière appropriée pour le rendre plus compatible avec notre moteur récent et éviter ou au moins retarder tous ces soucis de vanne EGR, d’injection défaillante ….

De nombreux additifs existent sur le marché, du plus arnaqueur au plus sérieux.

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